samedi 4 août 2012

Les Lundis se suivent...

Lundi 23 Juillet, Black Lips.

Retour au Trabendo, toujours complet.
Si vous situez les Black Lips uniquement par les morceaux que l'on vous diffuse, il faut savoir que nos petits trublions sont en fait de vrais punkeux.
Ici on chante faux, on joue fort, et on y met tout son cœur. Tout est là, le lead chant qui n'est qu'un épouvantail pour attirer l'attention des minettes, les vrais chanteurs et guitaristes se tiennent légèrement en retrait (on entend par vrai, ceux qui font le boulot). C'est crade, le son dégueule, il y a toujours un slam quelque part, le pogo prend une petite moitié de la fosse. La scène sera même envahie par une cinquantaine de personnes ! Monsieur a adoré, madame un peu moins, mais on ne peut qu’être admiratif devant tant d’énergie et de plaisir à jouer avec le public.


Sous le Trabendo la plage

Lundi 9 Juillet, Edward Sharpe and The magnetic zeros

Le Trabendo refait à neuf ça donne quoi ? Honnêtement, on a eu très peur. Arrivés bien tard comme à l’accoutumée, nous voila débarqués dans une fosse blindée dont la température ambiante laisse à penser que tout le monde souffre d'une horrible grippe avec quarante de fièvre. Il faut le faire, une salle comble et les organisateurs rechignent à mettre la clim ou ne serait-ce qu'un peu de ventilation ? Faire un courant d'air ? Distribuer des éventails ? Enrichir la buvette...
Passons sur ces petits problèmes technique pour revenir à nos moutons, pardon, à nos chevelus.


Le groupe est impressionnant, plus de dix personnes sur scène, digne de la Mano dans les dernières années. On retrouve des musiciens cachés dans chaque recoin de la scène. Côté fanfare, on est servi. Alexander commence le set en nous prévenant de suite qu'il n'a plus de voix... Et effectivement ses cordes vocales sont éreintées, un vieux chat au désespoir y aurait trouvé son alter ego. Mais quelle énergie ! Quelle envie de plaire et de faire plaisir ! Dès le premier morceau, 40 Day dream, qui ouvrait déjà le premier album, on ne peut qu'adhérer. Violon, percus, synthé, batterie, basse, guitares, c'est le plus joyeux désordre qui se met en route. Nos pieds bougent tout seuls, on oublie la chaleur et la promiscuité.



 Ce fut une heure de pure amusement, le groupe chantant souvent à la place du chanteur aphone, et celui ci reprenant de plus belle, comme incapable de cesser de chanter sa joie.
Pas de rappel, le groupe aura tout simplement trusté la scène jusqu'au dernier instant. Extrêmement jouissif, autant pour eux que pour nous.