Lundi 9 Juillet, Edward Sharpe and The magnetic zeros
Le
Trabendo refait à neuf ça donne quoi ? Honnêtement, on a eu très peur.
Arrivés bien tard comme à l’accoutumée, nous voila débarqués dans une
fosse blindée dont la température ambiante laisse à penser que tout le
monde souffre d'une horrible grippe avec quarante de fièvre. Il faut
le faire, une salle comble et les organisateurs rechignent à mettre la
clim ou ne serait-ce qu'un peu de ventilation ? Faire un courant d'air ?
Distribuer des éventails ? Enrichir la buvette...
Passons sur ces petits problèmes technique pour revenir à nos moutons,
pardon, à nos chevelus.
Le groupe est impressionnant, plus de dix
personnes sur scène, digne de la Mano dans les dernières
années. On retrouve des musiciens cachés dans chaque recoin de la scène.
Côté fanfare, on est servi. Alexander commence le set en nous prévenant
de suite qu'il n'a plus de voix... Et effectivement ses cordes vocales
sont éreintées, un vieux chat au désespoir y aurait trouvé son alter ego.
Mais quelle énergie ! Quelle envie de plaire et de faire plaisir ! Dès
le premier morceau, 40 Day dream, qui ouvrait déjà le premier album, on
ne peut qu'adhérer. Violon, percus, synthé, batterie, basse, guitares,
c'est le plus joyeux désordre qui se met en route. Nos pieds
bougent tout seuls, on oublie la chaleur et la promiscuité.
Ce fut une
heure de pure amusement, le groupe chantant souvent à la place du
chanteur aphone, et celui ci reprenant de plus belle, comme incapable de
cesser de chanter sa joie.
Pas de rappel, le groupe aura tout simplement trusté
la scène jusqu'au dernier instant. Extrêmement jouissif, autant pour
eux que pour nous.
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