Pour un artiste qui donne autant de représentations et,
malgré la pluie qui a chassé mon chat de son rebord de fenêtre favori, la salle
est comble.
Comme de coutume, tout le monde est assis sur des tapis
marocains (tout le monde sauf toi, le grand à casquette devant moi, enfin bon
reprenons). Deux sets de onze chansons, alternants le neuf et l’ancien.
Mathieu cherche à plaire, se met en scène. Le trublion jongle
avec les mots, nous emmène dans ses créations. Il partage ses ressentis sur les
morceaux qui ont marqué sa carrière, ceux qu’il ne veut plus jouer, ceux qui ne
veulent rien dire. Il nous amuse, se tournant seul en dérision, comme gêné de
son succès. Nous adhérons complètement à son univers décalé, pas toujours
compréhensible par le commun des mortels.
Deux heures plus tard c’est fini, mais il nous reste la certitude de le retrouver là l’année prochaine, peut être la suivante, toujours aussi frais et drôle.
Deux heures plus tard c’est fini, mais il nous reste la certitude de le retrouver là l’année prochaine, peut être la suivante, toujours aussi frais et drôle.
De cette série de concerts suivra un album enregistré avec
des musiciens reçus sur scène. Comme il le dit lui-même, un instantané né de la complicité d’une soirée.
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