Arlt c’est un ovni, des mélodies venues d’outre tombe et des
paroles sans la moindre cohérence. Sur disque un bonheur mais sur scène ?
Le café de la danse, ma hantise. Des sièges dignes d’un
service public, complètement mous et trop prés les uns des autres. Mes grandes
pattes se souviennent du concert de Stranded horses et nous restons bien
gentiment debout !
Eloïse Decares, dans sa robe d’un rouge flamboyant, se tient
légèrement isolée dans un recoin de la scène, spectrale. Sing Sing occupe
l’espace central, sautant de la scène à la fosse comme un feu follet. Reste Moke dans l’autre coin, guitare et whisky à portée de main.
On s’en doutait, on n’a pas été déçus. Oui, une heure et
demie debout à écouter Arlt, c’est trop.
Le public goûte la performance, pourtant plane un je ne sais
quoi de la part de Sing Sing qui tient du malaise. Une certaine obligation de
meubler entre les titres par des répliques vanneuses, sans parler des scènes de
ménage. Il faut qu’elle soit bien douce pour se faire emmerder comme ça sans
rien dire. Dans le public, quelqu’un crie : « c’est surfait ».
Non, c’est parfait, mais peut être un peu long si l’on n’est pas bien installé dans
son fauteuil.
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