V1 :
Pas de première partie ? Tant mieux ! Une heure et
demie de retard ? Moins bien.
Voila donc notre ancien clochard qui arrive, complètement saoul.
Il nous lit un poème de Bukowski, en anglais dans le texte et totalement
inarticulé. Suivent deux a capella et là c’est trop pour moi.
Malgré un album magnifique, une communication assez
envahissante, notre blues man n’a pas attiré les foules. On devait être les
seuls à avoir payé nos places, des attachés de presse, des journaleux, mais pas
beaucoup de fans pour chanter les refrains.
Enfin le concert commence. Accompagné d’un vieux magnétophone
où il a enregistré ses instrus, les râles montent et l’intensité de sa voix
fait résonner la salle.
Nous rencontrons enfin l’enfant terrible que nous sommes
venu découvrir. Tout est réinventé, les rythmes, les accords, il faut
s’accrocher pour reconnaitre les morceaux. Il m’a enchanté.
V2 :
Du blues, du gospel à l’état pur : Une gratte, une
bande son et voila Willis Earl prêt à se déchainer.
1h de déhanchements à faire pâlir James Brown (aidé par
quelques verres) et de postillonnage.
Peu encline au show off, la prestation scénique m’a laissée
de marbre. Une lecture calamiteuse de Bukowski en introduction, un oubli dans
les paroles d’une chanson en guise de conclusion (certes il est loin le temps
où Willis la chantait dans le métro).
Le clou final : « Bon assez pour les rappels, faut
passer au stand merchandising ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire