Qu’on se le dise, les concerts en deuxième partie de soirée
à la Boule Noire sont souvent électriques éthyliques. Après un Willis
Earl Beal complètement ivre, nous voici face à Troy Van Balthazar pour le
moins éméché. Vingt bonnes minutes d’installations plus tard, Troy
entame son set solo.
Il est troublant de constater que la ressemblance avec
Willis ne se résume pas seulement aux ânonnements imprécis. La performance
scénique y trouve également écho : un sound blaster porté en étendard, les
samples et loops en guise d’accompagnement. Toutefois, si l’un sauve sa
prestation en puisant dans sa force brute et son énergie, l’autre échoue
lamentablement en écornant un album pourtant tout en délicatesse.
Certes c’est son anniversaire, certes il n’aurait voulu être
nulle part ailleurs. Malgré cela, l’ensemble est hésitant, mal assuré, sa voix tremble et peine à se poser.
Nous ne voyons finalement aucun intérêt au live dans ces
conditions. Bon, c’était des invitations, ce n’était pas trop loin. Sans ces
prérogatives, restez bien au chaud !
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