Maroquinerie, Octobre 2010 :
dernier concert de Babx pour la tournée Cristal ballroom et un des premiers de
Monsieur et Madame réunis. Des frissons, des émotions qui traversent de toute
part. Le verbe claque, successions de chansons que l’on aurait adoré écrire.
Monsieur est troublé par le deuxième album, tandis que Madame ne lâche plus le
premier.
Homme de l’ombre, chef d’orchestre
sur les albums de L et Camélia Jordana, nous guettions ses apparitions sonores.
Absence trop longue à notre goût... Mars 2013 sonne enfin le retour. Un concert
à la Gaité, un EP deux titres sorti peu de temps avant, comme pour caler une
dent creuse. Creux ? Sentiment qu’ « Helsinki » est un peu
plat, mais nous misons sur les morceaux à venir. Encore une fois, sempiternelle
question, prenons nous les places de concert avant d’avoir écouté le nouvel
opus ? Les déconvenues de ces derniers temps nous auraient-elles poussé à
la sagesse ?
La raison nous aurait elle donné...
raison ? Onze titres qui laissent sur une note inachevée. Nourris par les
précédents, nous gagions pour celui-ci d’une même efficacité. Impressions
bizarres sur « Despote paranoïa » d’une rythmique identique à celle
de « Mourir au Japon » ou sur la Suzanne de Drones personnels, mitigés
entre le plagiat et l’hommage à Leonard Cohen... Toutefois, reconnaissons lui une
certaine diversité musicale. Album de la maturité, comme le disent les critiques musicaux ? Certainement pas ! Pourquoi faut-il, lorsque ces
derniers ont ignoré l’existence ou l’importance des albums antérieurs, qu’ils
se pâment devant l’Album de l’année ?
Pourtant, forte de ces remarques négatives, je me trouve face à mes contradictions : me voilà au showcase de Babx, donné fin Mars à la Fnac des Ternes.
Ah, les showcase de la Fnac...
Nostalgique de l’époque « étudiant fauché qui veut se divertir à moindre
frais », je me dirige au dernier étage vers l’espace rencontres,
continuité du rayon jeunesse.
A cette
heure, peu de monde. Ceux, déjà assis, sont peut être des fans... ou des
badauds.
Je remarque qu’une femme, assise au premier rang, ne lâchera pas son livre de toute la prestation.
Je remarque qu’une femme, assise au premier rang, ne lâchera pas son livre de toute la prestation.
Devant nous, un Babx tout sourire,
élancé, à l’aise. Il explique sa venue, pour soutenir les disquaires. Il
alterne les albums, quelques anecdotes ponctuent les titres, Camélia Jordana en
duo sur deux morceaux. Mon opinion n’a pas changé, inconditionnelle du temps
passé, mais un joli moment partagé.
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