lundi 9 juillet 2012

Arlt mercredi 16 mai Café de la dance


Arlt c’est un ovni, des mélodies venues d’outre tombe et des paroles sans la moindre cohérence. Sur disque un bonheur mais sur scène ?
Le café de la danse, ma hantise. Des sièges dignes d’un service public, complètement mous et trop prés les uns des autres. Mes grandes pattes se souviennent du concert de Stranded horses et nous restons bien gentiment debout !
Eloïse Decares, dans sa robe d’un rouge flamboyant, se tient légèrement isolée dans un recoin de la scène, spectrale. Sing Sing occupe l’espace central, sautant de la scène à la fosse comme un feu follet. Reste Moke dans l’autre coin, guitare et whisky à portée de main.
On s’en doutait, on n’a pas été déçus. Oui, une heure et demie debout à écouter Arlt, c’est trop.
Le public goûte la performance, pourtant plane un je ne sais quoi de la part de Sing Sing qui tient du malaise. Une certaine obligation de meubler entre les titres par des répliques vanneuses, sans parler des scènes de ménage. Il faut qu’elle soit bien douce pour se faire emmerder comme ça sans rien dire. Dans le public, quelqu’un crie : « c’est surfait ». Non, c’est parfait, mais peut être un peu long si l’on n’est pas bien installé dans son fauteuil.




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