lundi 9 juillet 2012

Willis Earl Beal, le génie ou l’imposteur, mercredi 30 mai Boule noire


V1 :
Pas de première partie ? Tant mieux ! Une heure et demie de retard ? Moins bien.
Voila donc notre ancien clochard qui arrive, complètement saoul. Il nous lit un poème de Bukowski, en anglais dans le texte et totalement inarticulé. Suivent deux a capella et là c’est trop pour moi.
Malgré un album magnifique, une communication assez envahissante, notre blues man n’a pas attiré les foules. On devait être les seuls à avoir payé nos places, des attachés de presse, des journaleux, mais pas beaucoup de fans pour chanter les refrains.
Enfin le concert commence. Accompagné d’un vieux magnétophone où il a enregistré ses instrus, les râles montent et l’intensité de sa voix fait résonner la salle.
Nous rencontrons enfin l’enfant terrible que nous sommes venu découvrir. Tout est réinventé, les rythmes, les accords, il faut s’accrocher pour reconnaitre les morceaux. Il m’a enchanté.

V2 :
Du blues, du gospel à l’état pur : Une gratte, une bande son et voila Willis Earl prêt à se déchainer.
1h de déhanchements à faire pâlir James Brown (aidé par quelques verres) et de postillonnage.
Peu encline au show off, la prestation scénique m’a laissée de marbre. Une lecture calamiteuse de Bukowski en introduction, un oubli dans les paroles d’une chanson en guise de conclusion (certes il est loin le temps où Willis la chantait dans le métro).
Le clou final : « Bon assez pour les rappels, faut passer au stand merchandising ».


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